La peinture holocinétique est une partition vivante de lumière. Elle s’inscrit dans l’évolution de la codification et de la notation musicale et prolonge les recherches de Scriabine, Schönberg, J. Cage ou Xenakis.
Cette partition lumineuse déploie des structures spatiales mouvantes en constante métamorphose. Elle agit en inducteur d’une création musicale totalement libre. Les musiciens pénètrent le silence de la partition holocinétique et développent un dialogue original avec la lumière. Le spectateur expérimente une œuvre lumino-musicale unique, la cristallisation en temps réel d’une symphonies picturales.
La peinture holocinétique est un aéronef d’exploration métaphysique, elle utilise les moyens d’expression propres à l’art pictural et musical. Le déploiement de forces de nature psychique oscille entre pôles de sympathie et d’antipathie, d’attraction et de répulsion, d’expansion et de contraction. Les moyens picturaux permettent de révéler l’action de ces forces par l’utilisation de couleurs chaudes et froides. En musique, ces couleurs se traduisent par toutes les nuances de sons et de timbres.
Les couleurs sont des structures vibratoires complexes qui progressivement s’émancipent et se délimitent de la surface environnante en densifiant rythmiquement un épiderme, un contour, produisant ainsi une variété de formes infinies. ces formes, ayant des durées de vie spécifiques, sont autant de hauteurs, d’agrégats, de lignes mélodiques, de polyphonies, … à l’image de la nature qui nous entoure et nous habite.