Holocinétisme – Ruben Nunez & K-soul

La convergence de l’art, de la science et des nouvelles technologies. L’Holocinétisme a été initié par l’artiste vénézuélien Ruben Nunez. En 1974, il crée aux instituts optiques de Paris et de  New-York les premières œuvres holocinétiques : des hologrammes poétiques. L’œuvre holocinétique prend naissance  par sa lumière intérieure. Ruben Nunez est également à l’origine du mouvement “ cinétisme “ dans les années 50.  

Ruben Nunez prédit le franchissement de  » Carré blanc sur fond blanc  » de Malevitch au XXIème siècle:  » Au-delà de ce  seuil historique, la peinture deviendra vivante et lumineuse, l’utilisation de l’écran électronique comme toile de peintre  permettra à l’artiste de créer des peintures vivantes de lumière … L’histoire de l’art s’accomplit PAR la lumière. » (Ruben  Nunez).

K-soul et Ruben Nunez ont travaillé ensemble à l’approfondissement de l’Holocinétisme. Leur collaboration a découlé en 2002 sur la réalisation commune du film: « Holocinétisme – Ruben Nunez« .

Holocinétisme : les nouvelles technologies au service de l’art – Une nouvelle Renaissance ?

Une révolution des techniques et des sciences fut à l’origine de la Renaissance au XIVème siècle. De ce point de vue, que dire de ce début de XXIe siècle ? Nous vivons une évolution technologique, scientifique et sociale sans précédent. Tout porte à croire que nous assistons à une nouvelle renaissance.

Le monde de l’art n’échappe pas à cette évolution. Les nouvelles connaissances et les nouvelles technologies transforment en profondeur notre rapport au monde et notre champ d’expression artistique, mais la technologie est de nature utilitaire et l’humain risque d’en devenir l’esclave. Nous devons franchir un pas dans notre évolution pour affronter les défis actuels.

L’artiste est un explorateur, il met en lumière les mystères du monde. Les nouvelles technologies au service de la poésie humaine ouvrent des horizons d’expression inimaginables. Le pinceau ou le crayon sont aussi des outils technologiques, mais ils semblent bien innocents face à la puissance hypnotique de l’électronique et de l’informatique. Ces nouveaux outils portent en eux le danger d’effacer sous un voile ludique et interactif le sens de la poésie. L’artiste doit combler la vacuité spirituelle de son outil.

K-soul